Engluée dans une première partie de saison compliquée, l’AS Pikine lutte pour s’éloigner de la zone rouge. À deux points seulement du premier relégable, le club banlieusard peine à enchaîner les bons résultats. Modou Sèye Ndiaye, latéral polyvalent, analyse, avec nous, les difficultés de son équipe et affiche sa détermination à inverser la tendance. Il revient également sur ses ambitions personnelles et son rêve de décrocher un contrat professionnel.
L’AS Pikine vit une première partie de saison compliquée, à seulement deux points du premier relégable. Comment expliquez-vous ces mauvais résultats ?
Nous traversons une période très compliquée, mais c’est la loi du sport. Malgré cela, nous allons tout faire pour terminer cette première partie de la saison de la meilleure des manières afin d’aborder la seconde avec plus de confiance.
Quel est le moral du groupe actuellement ? Comment comptez-vous réagir pour inverser la tendance ?
Malgré les difficultés, mes coéquipiers et moi avons promis de ne pas lâcher. Nous travaillons dur pour renverser cette situation. La phase aller touche à sa fin, mais comme je l’ai dit, nous reviendrons plus forts lors de la phase retour.
Comment évaluez-vous vos performances personnelles depuis votre arrivée à l’AS Pikine ?
Honnêtement, je ne suis pas encore satisfait. Je sais que je peux donner beaucoup plus à l’équipe. Même si certains pensent que je fais déjà de bonnes performances, je considère que je ne suis pas encore à mon meilleur niveau.
Quels sont vos objectifs personnels cette saison ?
Mon rêve est de remporter le championnat avec l’AS Pikine cette année. En parallèle, j’aimerais décrocher un contrat professionnel à l’étranger.
Vous venez de remporter votre premier match après trois défaites et un nul lors des quatre dernières rencontres. Comment abordez-vous la prochaine journée face au promu HLM ?
Nous comptons reproduire la même performance que face à la Sonacos, voire mieux. Nous irons avec le même état d’esprit pour ramener les trois points. En cette fin de première partie de saison, nous n’avons plus le droit à l’erreur.
En lice dans toutes les compétitions africaines cette année, pensez-vous à la sélection locale ?
Oui, bien sûr. La sélection locale reste dans un coin de ma tête. J’étais présent lors de la phase de qualification, et j’aimerais participer à la compétition avec mon pays cette année. Cela dit, ma priorité est de prier pour que le bon Dieu m’accorde un contrat professionnel.